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Toulouse en érasmienne

lunedì 12 giugno 2017

Letture, una specie di storia

De l’âge de 10 à 17 ans, je pillais systématiquement toute bibliothèque que je découvrais chez mes parents mais aussi leurs amis. Aujourd’hui encore je salive plus devant la devanture d’une librairie que devant celle d’un bon pâtissier (et pourtant j’adore les gâteaux).

Un autore che seguo avidamente racconta le sue letture, scoprendo di star raccontando sé stesso e la storia di un mezzo secolo:

Je suis un lecteur boulimique
Un de mes contacts sur Twitter m’avait demandé, il y a de cela quelques semaines quels étaient les livres qui m’avaient marqué. En lui répondant, je me suis rendu compte que c’était une forme d'histoire...
Mes lectures doivent beaucoup à ma famille, mes parents tout d’abord, mais aussi ma grand-mère qui me fit découvrir la littérature russe...
mes enseignants de Français et Latin en 6ème et en 5ème, et qui me firent goûter à Cicéron ...
Ce dernier professeur, outre qu’il me fit lire le Manifeste du Parti Communiste, me fit découvrir D.A.F. Sade (Français, encore un effort pour être républicain) et Ian Kott (Shakespeare, notre contemporain). 

Mes lectures ont donc été éclectiques et classiques, désordonnées mais aussi très logiques, souvent politiques, me conduisant dans des champs divers, des registres différents. Un de mes tout premiers souvenirs fut la lecture de deux ouvrages pour enfants écrits par Jacques Prévert, Lettre des Îles Baladaret Comptes pour enfants pas sages... sous la férule de ma grand-mère, à la poésie russe (Pouchkine, Lermontov mais aussi Nekrassov, Maïakovsky et Blok, ce dernier, auteur entre autre des Scythes), des auteurs que, pour les deux derniers elle avait personnellement connus. Mais je garde un souvenir profond de la traduction établie avec ma grand-mère du poème de Blok Les Scythes.
Chez les auteurs américains, lus d’abord en français puis – mon niveau de compréhension de l’anglais s’améliorant – dans le texte originel...
Je conseille encore à mes étudiants qui travaillent sur les logiques de développement en Afrique la lecture de ce court roman déjà cité, Au cœur des ténèbres (Conrad).
J’ai découvert, par l’intermédiaire de ma femme, la littérature latino-américaine, de Gabriel Garcia Marquès à Vargas Llosas. 

Ces récits, et bien d’autres dont les traces ont été plus fugaces, furent pour moi le complément mais aussi le contrepoint d’une histoire familiale dominée par la Résistance.
Un ouvrage m’a profondément marqué, parce que lu très jeune, c’est La Guerre contre les Microbes de Paul de Kruif. Ce livre me fut conseillé par mon père, médecin, qui souhaitait me voir épouser la même profession que lui. Il n’y parvint pas, mais ce livre développa en moi un solide goût pour la méthodologie, comment on argumente et comment on prouve.
Des ouvrages que mes professeurs me conseillèrent, se détachent bien sûr Les Six Livres de la République de Jean Bodin,... 
mais aussi bien sûr Marx et Keynes (que j’ai lu en anglais, la traduction française étant déplorable dans les années 1970). 
Il en est de même de Cornelius Castoriadis (Les Carrefours du labyrinthe) mais aussi Emile Durkheim, Max Weber et Georg Simmel, et surtout Maurice Godelier, lu au début de mes études universitaires, et suivi depuis régulièrement. Ses ouvrages ont été pour moi une véritable ouverture à ce champ que constitue l’anthropologie.
Je me rends compte aussi que j’ai laissé dans l’ombre des ouvrages dont l’influence, sans être immédiate, fut non négligeable. On ne saurait tout citer comme l’on ne peut tout lire. C’est d’ailleurs l’un de mes regrets persistants.

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