Guerre sans ennemi, où l'on ne trouve à fendre
Cuirasse que la peau ou la chemise tendre:
L'un se defend de voix, l'autre assaut de la main:
L'un y porte le fer, l'autre y preste le sein:
Difficile à juger qui est le plus astorge:
L'un à bien esgorger, l'autre à tendre la gorge:
Tout pendart parle haut, tout equitable craint,
Exahlte ce qu'il hait, qui n'a crime le feint,
Il n'est garçon, enfant qui quelque sang n'espanche
Pour n'estre veux honteux s'en aller la main blanche.
Les prisons, les palais, les chasteaux, les logis
Les cabinets sacrés, les chambres & les licts
Des princes, leur pouvoir, leur secret, leur sein mesme
Furent marques des coups de la tuerie extreme:
Rien ne fit plus sacré quand on vit par le roy
Les autels violés, les pleiges de la foy
Les Princesses s'en vont de leurs licts, de leurs chambres
D'horreur non de pitié pour ne toucher aux membres
Sanglans & detranchés que le tragique jour
Mena chercher la vie au nid du faux amour.
Libitine marqua de ses couleurs son siege
Comme le sang des fans rouille les dens du piege
Ces licts pieges fumans, non pas licts mais tombeaux
Où l'Amour & la Mort troquerent de flambeaux.
Ce jour voulut monstrer au jour par telles choses
Quels sont les instrumens, artifices & causes
Des grands arrests du Ciel. Or des-ja vous voyez
L'eau couverte d'humains, de blessez mi-noyez
Bruyant contre ses bords la detestable Seine
Qui des poisons du siecle a ses deux chantiers pleine,
Tient plus de sang que d'eau, son flot se rend caillé,
A tous les coups rompu, de nouveau resouillé
Par les precipités: le premier monceau noye
L'autre est toué par ceux que derniers on envoye:
Aux accidens meslés de l'estrange forfait
Le tranchant et les eaux debattent qui l'a fait:
Le pont jadis construit pour le pain de sa ville
Devint triste eschafaut de la fureur civile.
On voit à l'un des boust l'huis funeste choisi
Pour passage de mort marqué de cramoisi:
La funeste vallée à tant d'agneux meurtriere
Pour jamais gardera le titre de Misere.
Et tes quatre bourreaux porteront sur leur front,
Leur part de l'infamie & de l'horreur du pont:
Pont qui eut pour ta part quatre cens precipices:
Seine veut engloutir, louve, tes edifices:
Une fatale nuict en demande huict cens,
Et veux aux criminels mesler les innocens.
Ce fut crime surtout de donner sepulture,
Aux repoussés des eaux somme que la nature,
Le sang, le sens l'honneur la loy d'humanité,
L'amitié, le devoir & la proximité,
Tous esprits & pitié, delaissés par la crainte
Virent l'ame immortelle à ceste fois esteincte.
Non l'avevo mai letto. Deve molto a Lucano, vale a dire usa quel modello e quelle espressioni per raccontare il proprio presente, o meglio un'esperienza spaventosa che ha modellato tutta la sua esistenza. Ma ha una forza evocativa appassionata quanto razionalmente fredda, tecnicamente e retoricamente abilissima a scatenare emozioni intensissime. La musicalità dei versi è perfetta, il ritmo incalzante. Sono versi fatti per essere recitati, fors'anche cantati. Sono versi eccitati e eccitanti, in cui si esprime la memoria militante ribollente e appassionata di un combattente politico, si sollecita attraverso l'orrore del racconto la mobilitazione del proprio partito.
Lyon, tous tes lions refuserent l'office,
Le vil executeur de la haute justice,
Le soldat, l'estranger, les braves garnisons
Dirent que leurs valeurs ne s'exerce aux prisons
Quand les bras & les mains, les ongles detesterent
D'estre les instrumens que la peau deschirerent
Ton ventre te donna dequoy percer ton flanc
L'ordure des boyeaux se creva dans ton sang.
Sapevano già perfettamente quanto la questione religiosa sfogasse problemi economici, lotte sociali, insoddisfazioni dovute alla povertà.
domenica 8 aprile 2018
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